SAINT-MICHEL DE LAPUJADE

225 habitants

7,47 km²

33453 Code INSEE

Présentation

C’est en 1812 que fut créée la commune de Saint-Michel de Lapujade en réunissant les communes de Saint-Michel et de Lapujade. La commune est composée de deux villages, Saint-Michel et Lorette, distants de deux kilomètres, ayant chacun leur église, leur cimetière et, autrefois, leur école, transformées aujourd’hui en logements.

Le village de saint Michel perché sur son coteau et celui de Lorette niché dans son vallon con centrent l’essentiel de l’habitat

La commune très vallonée, en ligne de crête, orientée Sud est propice à la culture de la vigne. Sur les 747 ha de la commune,  près de 50%  sont consacrés à la culture de la vigne en AOC Bordeaux.  Si plusieurs viticulteurs sont membres de la Coopérative de Monségur, 3 propriétaires effectuent de la vente directe et du négoce et ont l’appellation Château. La culture des céréales et l’élevage sont les autres composantes de l’agriculture locale qui constitue le poumon économique de la commune, laquelle malheureusement ne dispose pas de commerce ou d’entreprise importante. Quelques artisans sont malgré tout présents La population est aujourd’hui de 225 habitants (recensement 2015), elle a culminée à 500 en 1831.

Le village  de Saint Michel comprend les différents services et bâtiments municipaux : mairie, église inscrite, aire de jeux, salle des fêtes avec cuisine rénovée, salle culturelle, atelier municipal, un logement et une aire de jeux.

Infos pratiques

Coordonnées

19 Impasse de la Mairie
33190 ST MICHEL DE LAPUJADE

05 56 61 76 18

saint.michel.de.lapujade@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture

Mardi : 8h30 - 13h00 / 14h00 - 18h00
Jeudi : 8h30 - 13h00

Lieux et monuments remarquables

Eglise Saint-Michel

L’église Saint-Michel, située au cœur du bourg, de fondation romane, a été construite en appareil au XIIe siècle avec une nef à charpente lambrissée, remaniée au XVe siècle par l’ajout d’une seconde nef voûtée au sud puis XVIIe siècle et restaurée au XIXe siècle; elle abrite plusieurs autels et retables remarquables et est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1925.

Le chœur comporte une travée droite avec voûte en berceau, puis un sanctuaire voûté en cul-de-four. Des fenêtres éclairent cette partie de l’édifice, dont l’un des chapiteaux est sculpté d’une sirène à deux queues largement écartées. Cette représentation de la séduction, du mal et de la luxure est encadrée de têtes monstrueuses.

La façade occidentale est surmontée d’un clocher mur percé de deux baies en plein cintre.

La cloche datée de 1556 est l’une des plus anciennes du secteur.

Entre  2013 à 2018, la commune a entrepris la réhabilitation et la restauration de cette église. Dès  2013 le clocher mur a subi une opération de remise en état par retrait de sa coque de ciment pour mettre la pierre en valeur. De 2016 à 2018 les façades nord et sud, l’abside, les contre forts et la sacristie ont fait l’objet de renforcements et de restauration. Le clocher est désormais illuminé.  Une porte ré-ouverte côté sud, ouvre sur la croix de mission et permet  l’accès aux personnes à mobilité réduite L’église dont la cloche a reçu une commande électrique pour réduire les vibrations sur le clocher,, a retrouvé son lustre d’antan  et est visible,  de jour comme de nuit,  des communes voisines du fait de son emplacement au sommet d’un tuc.

Notre-Dame de Lorette

Le village de Lorette s’est bâti autour d’une chapelle dont l’histoire remonte au XIIè siècle.
En 1150, des enfants qui gardaient leurs troupeaux eurent l’apparition « d’une dame d’une grande beauté » près d’une source. Effrayés ils s’enfuirent pour revenir accompagnés de leurs parents. Auprès de la source, l’histoire raconte qu’ils trouvèrent une statue en bois de la Vierge Marie qui fut amenée dans l’église St Roch, paroisse de Lapujade (détruite à la révolution). Le lendemain, la statue avait regagnée sa place auprès de la source, déclenchant ainsi la légende. Aliénor d’Aquitaine, informée de ce fait miraculeux fit construire la première chapelle nommée Notre Dame de Lapujade. Ce n’est qu’en 1634 que ce lieu fut dédié à Notre-Dame de Lorette, par analogie avec la translation de la Santa Casa de Loretta en Italie.

Durant des siècles ce site fut un lieu de pèlerinage très fréquenté, jusqu’à la fin des années 60. L’imposante église actuelle a été érigée entre 1860 et 1864 sous l’impulsion du Cardinal DONNET, archevêque de Bordeaux et du Comte O’KELLY propriétaire du château de Lamothe-Landerron.

Elle est construite sur deux niveaux, la chapelle en bas avec la source qui coule au pied de l’autel et, au-dessus, une église destinée à accueillir les nombreux pèlerins qui fréquentaient le site au XIXème siècle et jusque dans les années 60.

D’importants travaux de remise en état sont programmés sur l’édifice à partir de 2024 car l’eau de la source se répand sous les fondations et provoque l’affaissement de la façade sud. L’association de « Sauvegarde de Notre-Dame de Lorette » a été créée pour participer au financement du projet. La commune a obtenu une subvention de la Fondation du Patrimoine, Mission Bern pour réaliser ces travaux.

La Stèle de la résistance
Les comités réolais, marmandais des anciens combattants de la Résistance et de la Déportation et les anciens du réseau Buckmaster commémorent chaque année début juin, les combats de Lorette (9 juin 1944) et de la Résistance en Réolais.

Le maquis de Lorette a été fondé par Daniel Faux et son épouse en août 1943.

Les 7 et 8 juin 1944, de nombreux patriotes se regroupent à la ferme du Carnélos exploitée par la famille Faux, dans l’attente d’un atterrissage de troupes aéroportées alliées. Les Allemands attaquent dans l’après-midi du 9 juin. Les combats sont acharnés et le maquis doit se disperser.

Les représailles allemandes ne se font pas attendre : incendie de la ferme, prise d’otages, déportation ou emprisonnement.

La stèle érigée sur la commune,  en bordure de la D 230, route de Lorette,  porte les noms des maquisards fusillés ou déportés.

Les commémorations de juin permettent de faire revivre et connaître aux plus jeunes ces heures sombres de l’histoire locale et de l’histoire de France.

Les élus

Maire : Christian MALANDIT-SALLAUD

Adjoints :

  • 1er adjoint : Maurice POUDENS
  • 2ème adjoint : Nicole SORET
  • 3ème adjoint : Christian BOISSONNEAU

Les conseillers municipaux :

  • Jean-Pierre GARDAIR
  • Élisabeth LAULAN
  • Séverine PERMENTIER
  • Jean-Claude PÉNICAUD
  • Joanna SIRECH-DUBOURG

Les associations